Des coiffes et nous
Mémoires de territoire
Mémoires de territoire
D’une course cycliste à une jeune marque de cosmétiques en passant par les incontournables groupes folkloriques, la figure de la diaichotte est constamment revisitée, jusqu’à devenir un symbole du territoire.
Des coiffes et nous. Mémoires de territoire.
Exposition
Consacrer une exposition à la diaichotte et à sa cale à diairi est une ambitieuse gageure, tant ce personnage emblématique du Pays de Montbéliard est omniprésent dans le paysage local depuis plus de 130 ans. D’une course cycliste à une jeune marque de cosmétiques en passant par les incontournables groupes folkloriques, la figure de la diaichotte est constamment revisitée, jusqu’à devenir un symbole du territoire.
Fruit d’une passionnante enquête, l’exposition retrace cette histoire inédite, depuis les mystérieuses origines de la coiffe jusqu’à la consécration d’une effigie patriotique et folklorique, sous l’égide d’artistes et d’hommes politiques influents vers 1890.
Témoin d'un savoir-faire élaboré, la coiffe révèle aussi un univers créatif fascinant de motifs déclinés à l'infini, de points de broderies et de matériaux variés. L'éclat des perles, les soieries chatoyantes, la délicatesse des dessins, la diversité des rubans... suscitent toujours l'admiration.
Les 200 œuvres ainsi rassemblées grâce à la participation d’institutions publiques et de collectionneurs privés, retracent les jalons de cet itinéraire prolifique.
Crédit photo : Delphine Cencig
Artiste photographe : Delphine CENCIG
Assistant & photoreportage : Steve KONIG. Modèle : Romy BONDY
Fruit d’une passionnante enquête, l’exposition retrace cette histoire inédite, depuis les mystérieuses origines de la coiffe jusqu’à la consécration d’une effigie patriotique et folklorique, sous l’égide d’artistes et d’hommes politiques influents vers 1890.
Témoin d'un savoir-faire élaboré, la coiffe révèle aussi un univers créatif fascinant de motifs déclinés à l'infini, de points de broderies et de matériaux variés. L'éclat des perles, les soieries chatoyantes, la délicatesse des dessins, la diversité des rubans... suscitent toujours l'admiration.
Les 200 œuvres ainsi rassemblées grâce à la participation d’institutions publiques et de collectionneurs privés, retracent les jalons de cet itinéraire prolifique.
Crédit photo : Delphine Cencig
Artiste photographe : Delphine CENCIG
Assistant & photoreportage : Steve KONIG. Modèle : Romy BONDY
Dates
Du 19 novembre 2022 au 17 septembre 2023
Publication
Des coiffes et nous. Mémoire de territoire.
Cet ouvrage est le fruit de deux années de recherches, entreprises dans le cadre de la préparation de l’exposition temporaire « Des coiffes et nous. Mémoires de territoire », présentée en 2022-2023 au musée d’Art et d’Histoire – Hôtel Beurnier-Rossel.
L’importante collection de coiffes conservée par les musées de Montbéliard, composée de plus de 400 cales et source initiale de la recherche, témoigne de l’enjeu pour les historiens, les amateurs éclairés, les collectionneurs et les familles, de transmettre ce patrimoine et de garder en mémoire ses matérialités et ses usages. C’est grâce à eux qu’elle s’est constituée depuis les années 1920.
Les recherches ont eu pour objectif de cerner et comprendre les origines d’un objet identitaire que l’on croyait connaître, en vérifiant minutieusement les connaissances principalement véhiculées par la tradition orale : peu de sources écrites lui ont été consacrées, au-delà des archives familiales – principalement des albums photographiques – et de quelques publications anciennes comme La diaichotte et le bonnet à diairi d’Émile Blazer publiée en 1932. Véritables objets ethnographiques, il a donc fallu multiplier les rencontres et s’entretenir avec les héritiers des calières (les couturières et brodeuses) et des diaichottes (les porteuses de cales), pour compléter les informations déjà rassemblées.
L’importante collection de coiffes conservée par les musées de Montbéliard, composée de plus de 400 cales et source initiale de la recherche, témoigne de l’enjeu pour les historiens, les amateurs éclairés, les collectionneurs et les familles, de transmettre ce patrimoine et de garder en mémoire ses matérialités et ses usages. C’est grâce à eux qu’elle s’est constituée depuis les années 1920.
Les recherches ont eu pour objectif de cerner et comprendre les origines d’un objet identitaire que l’on croyait connaître, en vérifiant minutieusement les connaissances principalement véhiculées par la tradition orale : peu de sources écrites lui ont été consacrées, au-delà des archives familiales – principalement des albums photographiques – et de quelques publications anciennes comme La diaichotte et le bonnet à diairi d’Émile Blazer publiée en 1932. Véritables objets ethnographiques, il a donc fallu multiplier les rencontres et s’entretenir avec les héritiers des calières (les couturières et brodeuses) et des diaichottes (les porteuses de cales), pour compléter les informations déjà rassemblées.
Avec la contribution de la Société d’Émulation de Montbéliard et en particulier son président André Bouvard, l’historien Vincent Fournier, le groupe folklorique Le Diairi et toutes celles et ceux qui ont relaté l’histoire de leur famille.
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